Le Pays du Lunévillois en bonne voie pour décarboner la mobilité lourde sur son territoire

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Le Pays du Lunévillois, un acteur engagé dans la décarbonation de la mobilité lourde

Dans le cadre de sa démarche de décarbonation, le Pays du Lunévillois franchit une étape majeure avec la finalisation d’un projet d’envergure : la construction d’une station bioGNC à Blâmont. Menée par noocarb en collaboration avec les acteurs locaux, cette étude vise à définir un modèle de mobilité plus respectueux de l’environnement, notamment pour les flottes de poids-lourds circulant dans la région.

 

Trois phases pour une étude territoriale de la mobilité bas-carbone

Le projet a été structuré autour de trois étapes clés. La première phase a consisté à dresser un diagnostic initial, avec une analyse des enjeux, un inventaire des ressources locales et une caractérisation des flottes de véhicules du territoire. La deuxième phase a permis d’élaborer différents scénarios de transition en intégrant des critères techniques, économiques et environnementaux, en vue de sélectionner les options les plus adaptées à long terme. La troisième et dernière phase a mené à la validation du scénario final : l’implantation d’une station pour alimenter les flottes locales en bioGNC.

 

Pourquoi une station bioGNC ?

Le choix du bioGNC, un gaz naturel comprimé issu de la biométhanisation, repose sur plusieurs facteurs. Premièrement, le foncier pour la station est sécurisé, avec une promesse de vente pour STV, partenaire local et utilisateur majeur. Deuxièmement, la station sera desservie par les réseaux de gaz et d’électricité nécessaires. Enfin, la localisation de Blâmont, à proximité immédiate de la N4 et du trafic de poids-lourds, permet une captation efficace des véhicules locaux et en transit, offrant ainsi une solution de ravitaillement pratique et optimisée pour le territoire.

 

Impacts positifs pour la décarbonation

Le scénario retenu inclut la conversion de la flotte diesel actuelle de STV, estimée à 27 véhicules, en véhicules bioGNC. Cette conversion progressive permettrait de réduire l’empreinte carbone du territoire de 1570 tonnes de CO₂ par an, soit l’équivalent du retrait de 430 véhicules diesel des routes chaque année. Avec ces mesures, le Pays du Lunévillois s’engage activement pour la transition énergétique et l’atteinte de ses objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.

 

Prochaines étapes et axes stratégiques

Pour garantir la réussite de ce projet, quatre actions principales vont être menées en parallèle : définir un modèle juridico-économique pour la station, sélectionner l’installateur et opérateur adéquat, sécuriser le foncier et déployer une communication adaptée pour encourager l’usage de la station par des véhicules extérieurs au territoire. Ces actions permettront d’assurer la pérennité du projet, renforçant ainsi le maillage territorial en solutions bioGNV et contribuant à l’objectif de décarbonation de la mobilité lourde.

Le Pays du Lunévillois se positionne comme un acteur de premier plan pour une mobilité durable et exemplaire, permettant à la région de réduire significativement ses émissions de CO₂ et d’affirmer son rôle dans la transition énergétique.